L'état des forces armées occidentalesSelon une chronique radio Europe 1, la Marine britannique a enregistré un second échec consécutif dans le tir d'essai d'un missile balistique à tête nucléaire - désarmé - depuis un sous-marin à propulsion nucléaire au large de la Floride. Il s'agit d'un missile Trident, de fabrication américaine, qui pèse 58 tonnes au décollage. Lancé par un canon à air comprimé depuis un sous-marin en plongée, le missile jaillit de la surface et ses moteurs-fusée sont allumés pour lui permettre de suivre sa course balistique programmée. Le Ministre de la Défense britannique était à bord du sous-marin britannique. Le commandant du sous-marin britannique a donné l'ordre de lancer. Le missile s'est extrait des profondeurs. Mais ses moteurs ne se sont pas allumés et le missile est retombé à quelques mètres de son point de lancement. Pour un missile coûtant 17 millions de livres sterling, c'est un peu court. Le dernier tir d'essai britannique d'un tel missile balistique à ogines nucléaires, sans ogives, date de 2016. Le missile a dû être détruit en vol parce qu'il ne suivait pas la course programmée. Dans un article précédent, Sur une rumeur d'entrée en guerre de l'OTAN en Février 2024, Revue C-Politix, 05/02/2024, on a dit les doutes qui entourent la valeur des forces armées de l'Otan. Cet incident de tir britannique est une indication supplémentaire que le problème est réel. Une circonstance supplémentaire montre que la situation est grave : les sous-marins britanniques sont intégrés à une flottille américaine et leurs missiles sont identiques à ceux de la composante américaine. Pour équiper chaque sous-marin, les missiles sont tirés au sort depuis un magasin américain. Il en résulte que l'échec du lancement britannique est un essai de même valeur pour l'ensemble des sous-marins américains. Bien entendu, la cause de l'incident est inconnue. Il n'y a donc pas lieu d'épiloguer davantage sur la situation et encore moins d'en rire. |